Le Carnaval : à notre tour de défiler

Le départ est prévu vers 21h30 chez Thomas. Marcia, une collègue de Shell, brésilienne (et pas célibataire… précision a bon entendeur, salut !) avait dans les semaines précédentes tout organisé : négociations pour les Fantasias (costumes), petit bus pour nous amener avec nos costumes au Sambodromo …

Petite précision : nous avions nos costumes depuis samedi et la crainte principale de Sophie était passée ; non, elle ne défilerait pas vêtue d’un simple string a paillettes. Comme vous le constaterez sur les photos, nous ne sommes pas a poils… mais plutôt a plumes (et à poils en ce qui me concerne !).

De Barra (notre quartier) vers le Sambodromo : un petit trajet sympa ou tout le groupe répète ensemble l’enredo-samba (hymne) de Portela (notre école)…
Arrivés sur place vers 23h, soit plus d’une heure après le début officiel de la concentraçao (concentration : rendez vous initial ou le défile se regroupe avant de rentrer sur le Sambodromo). Rassurez vous : Marcia n’avait fait qu’anticiper un retard naturel et si brésilien…
Et l’attente commence pendant 2 heures marquées par des excitations soudaines et imprévisibles des directores das alas (en gros, chefs des sous-groupes du défilé) qui nous invitent fermement a ne plus boire de bière, a se préparer, a resserrer nos costumes.

Enfin le départ est lancé : il faut bien une heure aux diretores pour arriver a construire des lignes. Les gens bougent en permanence et les lignes ne tiennent pas longtemps. Quand un semblant de lignes parallèles est atteint, nous commençons a marcher tout en dansant et chantant : « portela, hoje abraça o mundo… ». Puis vient le tournant final et nous voilà sur le Sambodromo. La foule en délire nous acclame… (non là, Pierre Paul, c’est ton interprétation !). Le rythme s’accélère et l’on nous pousse a marcher très rapidement pour ne pas perdre de temps et respecter le temps limite qu’a chaque école.

Et 20 minutes plus tard, nous voilà à la porte de sortie… transpirants et prêts à prendre la navette pour rentrer à Barra.