06 décembre 2004

La Gazette du string N°4 (première partie)

Enfin la nouvelle Gazette du string ! Vous étiez vous si nombreux à nous la réclamer…tant pis, la voilà quand même !
Le mois de novembre a été marqué par la venue des parents de Sophie, ce qui explique en partie l’absence de nouvelles sur le Blog. Période des premières visites sur Rio mais aussi premiers tracas au Brésil.
On commence par le moins bien, comme ça on finira par l’agréable, ça laisse un meilleur goût dans la bouche.
Je vous propose une petite séance cinéma, ça ne sera pas « L’Homme de Rio » mais plutôt « Les Ripoux ». Un soir que nous nous rendons en voiture (autre nouveauté dont nous parlerons plus tard) avec les parents de Sophie dans le centre de Rio pour dîner, nous voila sur l’Avenida das Americas. C’est une grande Avenue dans notre quartier, sorte de mini autoroute. Le père de Sophie, prend une voie qui s’avère pas tout à fait autorisée, « légale mais sans conviction ». Sans danger, aucun panneau ne l’interdisant…à côté de milliers de voitures brûlant des feux rouges. Mais pas de chance, une voiture de flics guettait là et soudain, un policier nous demande de nous arrêter. Suit, une longue conversation durant laquelle il examine les papiers pour me signaler que certains n’étaient pas en règle….puis me dire qu’il avait bien besoin d’une petite bière….Tout cela finit 20 minutes plus tard par un billet glissé dans les papiers à l’écart de la caméra qui filme la route.
Une épreuve dont nous nous serions bien passés. Le bilan de l’opération : en réalité, aucun problème avec nos papiers, ils voulaient juste du fric. Autre leçon, nous allons reconnaître les chemins de jour avant de les faire de nuit car de nuit, tout est plus compliqué.
Les Brésiliens à qui j’ai raconté l’histoire étaient vraiment désolés m’expliquant que cela arrive très rarement et que notre inexpérience a facilité leur approche.

Nous ne quittons pas l’univers des policiers pour parler des papiers d’Augustin. Il y a quelques jours, j’appelle la société qui se charge de tous nos papiers officiels pour faire un point sur le passeport du p’tit. Et là, j’apprends que son émission a été refusée par la Police. La raison est la non concordance de certains noms entre différents documents.
En résumé, sur un papier, Sophie s’appelle Haug et sur un autre Cavalié, même chose pour maman qui passe de Escoda à Cavalié…. Du coup, branle bas de combat : je leur explique que Sophie part le 10 décembre et que nous avons déjà payé les billets. Je m’énerve un peu d’apprendre le problème au dernier moment. Le soir même, la société nous rappelle pour nous apprendre que la Police a accepté de délivrer un passeport temporaire à Augustin.
Nous voilà le lendemain au siège de la Police Fédérale dans le centre de Rio pour rencontrer le policier avec l’aide d’un avocat. Visiblement, nous atterrissons dans le quartier VIP au premier étage et nous attendons une heure avant de signer quelques documents. Ripoux vous avez dit? En fait on en sait rien, mais dans ce cas c’est plutôt à notre avantage.
Nous attendons d’ailleurs toujours à cette heure ci le passeport….et nous avons les billets d’avion…Pierre-Paul

Aucun commentaire: